C’est bien beau de parler de parler de licornes à tout bout de champ, mais interrogeons-nous une minute : pourquoi aime-t-on autant les licornes ?
La réponse (partiellement) en vidéo :
Jacques Le Goff, dans son livre Héros et merveilles du Moyen-âge revient sur les origines de cet animal légendaire. Au Moyen-âge, la frontière entre imaginaire et réel est ténue, voire inexistante, et chacun espère un jour pouvoir apercevoir une licorne.
Cependant, le mythe de la licorne n’est pas né au Moyen-âge comme on pourrait le croire. En effet, la licorne fait sa première apparition dans le Physiologus, un traité en grec rédigé à Alexandrie entre le IIème et le IVème siècle. La licorne y est principalement appréciée pour ses qualités esthétiques.
On la retrouve quelques siècles plus tard dans les bestiaires moyenâgeux, des ouvrages à mi chemin entre la science et la fiction. Loin d’y être décrite comme l’animal gentil et rigolo de My Little Pony, la licorne serait paraît-il un animal féroce qui terrasserait des éléphants, oui, rien que ça. Si la licorne éventre ceux qui tenteraient de l’approcher, elle est en revanche attirée par les vierges (super excuse pour inciter les filles à ne pas fauter avant le mariage hein).
Pourquoi la licorne était-elle aussi recherchée ? Tout simplement car sa corne est l’antidote ultime contre le poison. Et à ce qu’il paraît il se vendait pas mal de poudre de corne de licorne sur les marchés … hum. A coup sûr c’était un pauvre narval qui s’était fait extraire les dents de sagesse.
La représentation iconographique la plus connue de la licorne est sans nul doute La dame à la licorne, composée de 6 tapisseries où la licorne représente le toucher.
Aujourd’hui, la licorne est toujours très populaire. D’un animal féroce qui poutre des éléphants, elle est devenu un symbole de l’imaginaire féerique . Avant, la licorne était un antidote à poison, maintenant, mixée à n’importe quel animal, elle le rend mignon !
Et même les dinosaures n’y échappent pas !
