Le Land Art

Dans le cadre de mon électif  Management Culturel, on doit écrire un essai.

Plus que 159009770 pages !

Alors que j’hésitais entre la représentation des ornithorynques homosexuels dans l’art de la céramique au 17ème siècle et l’hérésie visuelle de la danse contemporaine

WTF
Vous avez tous vu cette vidéo malheureusement, j’imagine

j’ai eu soudain une lueur de génie et me suis dit que j’allais écrire un truc sur le LAND ART, parce que c’est super trop cool.
Comme je me suis déjà embêtée à en faire un petit historique vous m’excuserez mais je me contente de le copier coller.

 

L’art, cette activité propre à l’être humain, évolue en permanence. Sans cesse réinventé par des artistes qui refusent ou remodèlent un héritage imposant, l’art interroge l’existence et la nature de l’art même. Ainsi le vingtième siècle voit émerger des courants tels que le Dadaïsme qui prône le rejet des règles établies. Marcel Duchamp et ses « ready made », œuvres composées d’objets du quotidien, illustrent parfaitement cette nouvelle façon d’envisager l’art.

L’art éphémère,  apparu dans les années soixante, s’inscrit en continuité avec la remise en question de l’essence artistique initiée par Dada. Alors que l’artiste avait toujours voulu laisser une trace dans l’histoire, des artistes comme John Cage, Marina Abramovic  et Yves Klein, balaient cette nécessité du revers de la main et affirment que leurs « performances » , événements anecdotiques et immatériels, sont aussi des œuvres d’art. C’est dans ce contexte de bouleversement des conventions qu’apparaît le land art, cet art éphémère dont la nature est le terrain de jeu.

En 1968 naissent les « earthworks », une exposition de groupe à la galerie Dwan à New York. Des artistes tels que Robert Smithson, Robert Morris, etc. s’approprient les déserts de l’ouest américain en y effectuant de grands terrassements. Robert Smithson est l’auteur du célèbre « Spiral Jetty », une grande spirale de cinq-cents mètres de long composée de pierres, de terre et d’algues. Le land art était né.

 

 

L’appellation « Land Art », comme toujours en art, recouvre beaucoup de réalités différentes.  Certains artistes altèrent le paysage de manière durable, comme Herbet Bayer lorsqu’il créa The Mill Creek Canyon Earthworks (1982), un parc dont il modela entièrement le paysage et  que l’on peut encore visiter aujourd’hui. D’autres artistes choisissent de créer des œuvres totalement éphémères dont on ne gardera la mémoire que par le biais de la photographie ou de la vidéo, comme c’est le cas d’Andy Goldsworthy dont les créations sont parfois faites de glace.

Il faut également différencier les artistes qui amènent dans la nature des objets artificiels comme c’est le cas de David Atherton avec « The Cathedral » (1986 – http://www.forestofdean-sculpture.org.uk/sculptures/current/cathedral/) qui consiste en un gigantesque vitrail suspendu dans la forêt, et les artistes, comme Andy Goldsworthy, qui ne travaillent qu’à partir d’éléments naturels.

Enfin, la plupart des œuvres de land art se trouvent dans la nature, puisqu’une des impulsions première de ce mouvement était de sortir l’art des musées, cependant certains artistes ont choisi d’amener la nature dans les structures muséales, ce qui n’est pas considéré par tout le monde comme du land art.

De nos jours, le Land Art prend une résonnance particulière en raison de la prise de conscience collective concernant l’environnement. Le  Land Art peut d’ailleurs être considéré comme une sous-catégorie de l’art environnemental dont les origines remontent aussi loin que celles du Land Art mais qui prend toute sa signification a une époque où la nature est menacée comme jamais par l’activité de l’être humain. 

Voili voilou.

 

Je vous invite à aller voir le reportage “River and Tides” réalisé sur l’artiste Andy Goldsworthy qui fait des choses magnifiques … En voici un extrait :

 

C’est un artiste génial dont les oeuvres éphémères sont d’une rare beauté.

GoldworthyGoldworthy

 

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